Sollicité par un collectif d’ONG pour une intervention en faveur des détenus du Hirak, Emmanuel Macron a écarté hier une «volonté de répression» de la part des autorités marocaines dans le Rif. Un soutien qui ne surprend pas.
Les dernières déclarations de Manuel Valls sur le droit de vote des étrangers en France laissaient croire que le parti socialiste y a définitivement renoncé. Mais il n’en est rien. Ce projet revient dans les propositions du PS à l'approche de la présidentielle de 2017, donnant une impression de déjà vu.
Un clin d'oeil à l'Histoire ! Le 17 février 2016, à l'occasion d'une visite du roi Mohammed VI en France, le journaliste Thomas Snégaroff faisait une chronique au sujet des relations franco-marocaines sur France Inter.
Plusieurs binationaux, notamment d’origine marocaine, se sont vus retirés leur nationalité française pour implication dans des actes terroristes. Alors que le président de la République envisageait d’introduire ce principe dans la constitution, il semble avoir finalement reculé.
La France est le premier pays occidental, résolument laïc, qui fait confiance au Maroc pour former ses imams. La Belgique a déjà exprimé le même intérêt pour apprendre à ses religieux les bases d’un islam modéré.
En plein période de tension dans les relations franco-marocaines en 2014, Paris aurait usé de toute son influence auprès du président malien, Keita, pour qu’il accepte qu’Alger abrite exclusivement le dialogue inter-malien. C’est ce que révèle un document confidentiel de l’ambassadeur du royaume à Bamako publié par «Chris Coleman».