Au début des années 1980, la plus grande crainte du Front Polisario a été que l’Algérie l’abandonne. En effet, le voisin de l’Est a adopté l’idée que le conflit du Sahara ne pouvait être résolu militairement et a commencé à se concentrer sur des issues diplomatiques au différend régional.
Le week-end dernier, la deuxième chaîne israélienne et le média en ligne Al Masdar sont revenus sur l’histoire de l’émigration des juifs de l’Afrique du Nord vers Israël entre 1956 et 1962. Ils révèlent les opérations menées par le Mossad à travers des cellules implantées au Maroc notamment pour faciliter l’émigration des juifs vers la «Terre promise». Histoire.
Au début des années 1980, le roi Hassan II a su transformer les «victoires» militaires et diplomatiques du Front Polisario en défaites, ce que le mouvement séparatiste a reconnu lui-même. En 1983, un document de la CIA est revenu sur cet aspect du différend régional.
L’histoire des relations entre le Maroc est une longue série de disputes. Le 8 février 1989 à Ifrane constitue une parenthèse. Retour sur ce momentum.
Daté de 1984, un document de la CIA revient sur le rôle de l’Algérie dans le renforcement des relations du Front Polisario avec l’Iran et la Syrie. Par ses manœuvres, Alger a tenté de contrer le rapprochement entre feu Hassan II et Mouammar Kadhafi, au cours de la moitié des années 1980.
Depuis le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi contre le roi libyen Idris El-Senussi, les relations avec le Maroc n’étaient plus au beau fixe. Les tensions étaient telles que les deux régimes souhaitaient se renverser l’un et l’autre. Les relations ont connu des hauts et des bas, jusqu’au Printemps arabe de 2011 en Libye.
Dans le cadre du dossier CIA files sur le Sahara, Yabiladi revient sur un document de l’agence de renseignements américaine, qui révèle des divergences entre l’armée algérienne et Chadli Bendjedid dans les années 1980, concernant la question du Sahara occidental. Alors que les chefs militaires appelaient à l’escalade, le président algérien privilégiait la voie diplomatique.
Bien que certains l’accusent d’avoir aidé Israël à défaire les armées arabes lors de la Guerre des Six jours de 1967, le Maroc mènera une large mobilisation pour la cause palestinienne entre mars et avril 1968. Une action qui sera sanctionnée par la tenue, au Maroc, du premier Sommet islamique sur la question palestinienne organisé à Rabat.
Au début des années 1960, le roi Hassan II a présidé la première causerie ramadanesque, dans le cadre des «dourouss hassani». Une initiative maintenue sous le règne de Mohammed VI. Ces séances sont marquées par l’intervention d’un large éventail de religieux, issus des différents courants musulmans et qui ont eu la liberté de choisir eux-mêmes leurs sujets.