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Fondation de l’islam de France : Ghaleb Bencheikh veut «un islam de beauté, d’intelligence et d’humanisme»

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Le nouveau président de la Fondation de l’islam de France (FIF), Ghaleb Bencheikh. / Ph. Nicolas Kovarik/IP3 PRESS/MAXPPP
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«Un islam de beauté, d’intelligence et d’humanisme.» C’est ce que souhaite le nouveau président de la Fondation de l’islam de France (FIF), Ghaleb Bencheikh, ainsi qu’il l’a annoncé lors de la présentation de ses vœux, jeudi 31 janvier, indique le journal La Croix.

«Nous avons vraiment besoin de votre aide parce que les projets sont ambitieux, colossaux et nous n’avons pas le droit de faillir», a-t-il déclaré devant un parterre de 200 journalistes et responsables d’associations cultuelles ou culturelles, partenaires de la FIF, venus découvrir les projets en cours. 

«Notre pays aura l’islam qu’il mérite : ou un islam de beauté, d’intelligence, d’humanisme, de spiritualité, d’apaisement et là, cela devient l’affaire de tous, une cause nationale ; ou on réduit cette fondation à un nom et on risque de se retrouver dans la médiocrité, l’épouvante, voire la terreur», a-t-il ajouté.

Et c’est peu dire que les projets ne manquent pas : une exposition «Europe, islam, quinze siècles d’histoire» que la FIF voudrait voir accueillie au Louvre sans doute en 2021 – le budget est estimé à 3 millions d’euros – ; un institut privé d’islamologie appliquée comprenant «un département pour le dialogue interreligieux et un autre pour l’autonomie de l’acquisition du savoir» ; et une «université populaire itinérante» que Ghaleb Bencheikh voudrait comme «une thérapie par la parole».

«Aux citoyens musulmans qui se montrent très généreux dès lors qu’il s’agit de construire une mosquée, je demande bien sûr de contribuer financièrement à nos projets culturels. Mais notre travail concerne tout le monde : la FIF est une affaire nationale», a insisté le responsable de la FIF à l’égard des donateurs. «Sans doute certains n’ont-ils pas d’argent. Mais je pense que beaucoup n’ont pas saisi le défi, l’enjeu majeur de civilisation auquel nous nous attelons. Nous aurons rempli notre mission quand la situation se sera apaisée, lorsque la question islamique dans notre pays ne sera plus problématique.»

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