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Breve

Marrakech : La DGSN dément les déclarations d’une Française accusée d’adultère

(avec MAP)
Publié
Image d’illustration./ Ph. DR
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La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti les allégations d’une ressortissante française placée en garde à vue pour son implication dans une affaire d'adultère et de complicité d'adultère.

La DGSN précise dans un communiqué que la mise en cause avait été arrêtée le matin du 14 juillet à l'intérieur d'un appartement à Marrakech, suite à une plainte pour adultère déposée par une femme contre son époux et sa compagne qui ont été appréhendés et placés en garde à vue.

«L’intervention est survenue dans les heures légales et sur les lieux où ont été commis ces actes criminels», précise le communiqué. Et d’ajouter que «la représentation consulaire du pays dont la mise en cause détient la nationalité a également été avisée de cette arrestation et que cette ressortissante a été autorisée à communiquer par téléphone avec un membre de sa famille».

Alors que la plaignante dénonçait une garde à vue de 30 heures, la DGSN précise que «les deux prévenus ont passé ensemble 24 heures en garde à vue», notant que la mise en cause a été informée de son droit de recourir à un interprète, «chose qu'elle a refusée en invoquant le fait que l'officier chargé de l'enquête maîtrise la langue française».

Par ailleurs, cette dernière prétendait qu’elle s'est trouvée en présence de femmes enceintes battues dans un couloir étroit, une allégation mensongère selon la DGSN qui note qu’«aucune femme enceinte ne faisait l'objet de cette mesure préventive, comme le prouvent les registres judiciaires et administratifs de la garde à vue».

Ces données ont été notifiées et contenues dans le Procès-verbal qui a été soumis au parquet compétent qui supervise l'enquête, conclut le communiqué.

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