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France-Maroc : Les nouveaux atermoiements de Leila Aïchi sur le Sahara

Publié
Leila Aïchi, ex-candidate de La République en marche à la 9e circonscription des Français de l'étranger, le 4 avril 2015. / Bertrand Guay - AFP
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La sénatrice de Paris et désormais ex-candidate de «La République en marche !» à la 9e circonscription des Français de l’étranger, Leila Aïchi n’en finit pas de faire polémique. Après que le mouvement du président français Emmanuel Macron ait carrément retiré cette circonscription et le nom du candidat de sa liste, Leila Aïchi s’est confié ce jeudi à nos confrères d’Atlasinfo. L’occasion de mettre «au clair» ses positions sur le Sahara.

Dans l’interview, elle reconnaît en effet avoir parrainé l’organisation d’un colloque sur le «Sahara occidental et les droits de l’homme» en 2013. Sur ses propos accusant le Maroc «d’occupation du Sahara», elle dit qu’elle se tient «sur les positions des Nations unies» mais qu’elle soutient aussi la position de la France…sans pour autant faire mention du soutien du plan d’autonomie marocain qui fait justement partie de la position française.

«Je ne commente pas les positions du Maroc. Sauf erreur de ma part, le Maroc a réintégré l’Union africaine. Il me semble que la république arabe sahraouie en fait partie. De facto, le Maroc reconnait la RASD.»

Bien qu'elle reprenne les éléments de langage d'Alger, la polémique entourant sa candidature est un «procès à charge» du fait qu’elle est «Franco-algérienne». Toutefois, sur les violations des droits de l’homme, question lui tenant à cœur d’après ses dires, elle préfère faire savoir qu’elle ne peut pas s’«occuper de la terre entière» lorsqu’il s’agit de Tindouf en Algérie. De plus, Leila Aïchi accuse ouvertement la sénatrice de Paris Bariza Khiari de «téléguider» cette «campagne» contre elle.

Mardi, la sénatrice de Paris a affirmé dans un communiqué n'avoir «jamais eu de paroles déplacées à l’encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du Roi». «Sur la question du Sahara occidental, je soutiens fermement la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations unies», a-t-elle indiqué.

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