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Grand Angle

France : Un converti à l'islam demande à être apatride

Converti à l’islam en 2012, Thomas Marchal ne supporte plus d’être Français. Alors que le débat autour de la déchéance de la nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme bat son plein, ce jeune homme, incarcéré pendant quatre mois au Maroc en 2015 pour «association de malfaiteurs», demande à être apatride.

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Capture d'écran France 3
Temps de lecture: 2'

«J'aimerais être un citoyen du monde entier et que l'on puisse tous vivre en paix», confie à la Dépêche Thomas Marchal qui a pris sa décision il y a deux semaines. Le jeune homme qui soufflera sa 24ème bougie en avril prochain veut être apatride et il a déjà déposé sa demande auprès des pouvoirs publics français. «Je suis né en France, j'aime le peuple français mais la francophonie ne constitue pas l'ensemble de mon identité, qui est bien plus grande que ça», a expliqué cet ancien catholique converti à l’islam en 2012.

Quelques temps plus tard, le jeune homme s’était installé au Maroc, disant à l’époque qu’il voulait «vivre sa foi dans un pays musulman». Mais début 2015, Thomas Marchal se fait arrêter et passe quatre mois derrière les barreaux pour préparation d’attentats terroristes. L’affaire fait un grand bruit dans la presse, mais le jeune homme finit par être innocenté et retourne en France.

«Le Coran a pour moi apporté des réponses»

Aujourd’hui, Thomas Marchal dit être en quête de «bien-être intérieur», après avoir été, d’après lui, victime d’un «manque de tolérance» et d'une certaine incompréhension. Lui, qui explique que «déjà tout petit, [s’interrogeant] sur le but de la vie, sur la mort», dit avoir grandi dans ces interrogations jusqu’à sa conversion. «Le Coran a pour moi apporté des réponses, il y a plusieurs siècles», affirme-t-il.

Le jeune homme pense que le monde doit «revenir à des choses plus simples, plus essentielles» et qu’une des manières de le faire serait d’ôter les notions de nationalité et de frontière qui «n'ont plus de valeur». «C'est pour ça qu'en tant que musulman, j'ai envie de vivre à La Mecque ou à Médine», dit-il, soulignant que Jérusalem est également une ville qu’il aimerait habiter plus tard.

«Non, fais honneur à l'islam»

Thomas Marchal signe donc ainsi une nouvelle apparition médiatique qui ne manque pas de faire réagir sur la Toile. Et si les critiques à son initiative sont nombreuses et finissent souvent par se rapporter à l’islam, d’autres internautes entendent plutôt ramener le jeune français à la raison. ««On ne choisit pas sa famille mais ses amis oui... Peu importe ce qui fait débat dans notre société au sujet de la déchéance de la nationalité (je t'assure être touché également, car cela divise, met de l'huile sur le feu, stigmatise tout le monde)», confie Ymadtfc. «Beaucoup de nos compatriotes ont peur de cette religion [l’islam], poursuit-il. Mais il te faut comprendre que le contexte et la manière dont certains l'utilisent légitime cette position de défiance. Pour autant, garde tes convictions de pacifiste car l'islam est bien sur ce chemin-là. Reste Français, sois fier de l'être et fais honneur à l'islam...»

Pour l’instant les politiques n’ont pas encore réagi de manière officielle. Mais en plein débat autour de la déchéance de la nationalité, il est presque certain que le cas de ce jeune converti musulman n'échappera pas aux commentaires lors des prochaines sorties médiatiques.

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PENALITE ET MEDECINE
Auteur : JACKBRUX
Date : le 10 février 2016 à 12h49
depuis quelques années le débat sur la construction d'établissements pénitentiaires est récurrent. La surpopulation carcérale, l'augmentation de la délinquance dû pour parie à une société laxiste et moins policée, justifiant un, impossible, investissement en ce domaine. Plus encore que ce point de budget, c'est de bien d'autres investissements dont la France a besoin. Construire des "Etablissements de santé" et pour tout dire des cliniques à caractéristique psychiatrique serait tout aussi nécessaire. Embrasser la religion musulmane, n'est pas en soi un problème, d'autre se font moines catholiques ou boudhistes. Le problème est la perte d'identité et de discernement de certains, comme cet exemple, il est donc bien d'ordre psychique et médical.
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