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Breve  

Loubna Abidar se pose en victime lors de son passage dans "Le Petit Journal"

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Temps de lecture: 2'

Elle convainc moins sur les plateaux télé que dans les festivals internationaux où elle a été primée plusieurs fois. C'est avec un français approximatif que Loubna Abidar a passé le grand oral hier de l'émission «Le Petit Journal». 

Pendant les 10 minutes de son passage, l'actrice marocaine s'est posée comme la célébrité montante, détestée de tous. L'actrice marocaine, nominée aux Césars la semaine dernière, a profité de son passage dans l'émission pour dénoncer une longue liste de maux présentés par Yann Barthès comme la face cachée du Maroc : corruption, prostitution, pédophilie.... Loubna Abidar a acquiescé volontiers avant de reconnaître que ces maux étaient communs à l'Algérie, à la Tunisie et tous les pays arabes. 

Sur son impopularité auprès d'une partie du peuple marocain, Loubna Abidar dénonce une cabale montée par la presse qui alimente le déferlement de haine dont elle est l'objet depuis son rôle dans le film controversé, «Much Loved». «Les Marocains sont intelligents mais des journalistes se sont déchaînés sur moi en inventant des histoires, jusqu'à dire que j'étais une vraie prostituée. Et le peuple a pensé que c'était vrai *», analyse-t-elle. Pour l'actrice principale du film de Nabil Ayouch, la cabale était tellement bien montée que sa propre mère y a cru. «Même ma mère fait partie de cette partie du peuple marocain qui me détestait et à un moment qui m'a dit "Tu as fait du mal à la femme marocaine, tu n'as pas honte?"»

Dans le reste de son intervention, Loubna Abidar est revenu sur la polémique entourant le film et sur son agression après les fuites du film. Puis, elle a présenté la France comme un paradis de liberté comparé au Maroc où des gens expliquent à sa fille qu'elle est une vraie prostituée et où elle a subi une agression sans qu'on accepte de la soigner.

Pour ses projets d'avenir, l'actrice au français approximatif explique qu'elle va écrire un livre et tourner un autre film qui «va parler du courage des femmes musulmanes» sous la direction cette fois de la Franco-marocaine Camélia Montasser. Selon elle, le film se fera avec une actrice iranienne pour «dire aux hommes musulmans d'arrêter de dire [aux femmes msusulmanes] sans nous vous n'êtes rien». Et enfin pour les Césars, Loubna Abidar explique qu'elle y va sans stress et qu'elle fera «sortir de sa bouche tout ce qui lui viendra du cœur».

* Les citations entre-guillemets ont été corrigées

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oui mais...
Auteur : FATEM95
Date : le 10 février 2016 à 22h33
Voir un film relève de la liberté individuelle mais tourner un film et projeter un film est quelque chose de publique et donc régi par la loi. Ce n'est pas comme tourner une sex-tape chez soi. Donc la pornographie demande une législation spéciale que les pays occidentaux ont mis deux siècles avant de sauter le pas. Le fait que ce film soit projeté en Tunisie est anecdotique et ne répond pas à ce problème de société, problème de fond qu'au moins la moitié de la Terre se pose.
Ce n'est pas simple. Si on était seul on peut y répondre. mais en famille, avec des proches, avec des amis, avec des voisins, avec...; Un film est fait pour être vu ensemble et pas en solitaire. Voilà le problème. Derrière les les considérations sur la liberté de conscience, qui est un droit individualiste, il faut penser aux libertés de la société de garder sa cohésion, ses valeurs, etc. La réponse ne me parait pas simple et un débat apaisé est nécessaire dans nos sociétés, il ne faut pas le fuir par une simple censure du film ou un soutien inconditionnel.
@matis79
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 10 février 2016 à 21h49
Vous n'avez pas répondu à ma question qui est la suivante :

Pourquoi Nabil Ayouche a demandé à Loubna Abidar de filmer une scène d'une vraie fellation puisqu'il savait très bien que cette scène serait censurée ???

Aucune actrice, en dehors des films pornographiques, n'a filmé ce genre de scènes, à moins que Nabil Ayouche a fait comprendre à Loubna Abidar qu'il s'agissait d'un film pornographique, ce qui ne l'a pas empêché d’accepter.
non seulement ...
Auteur : NY1000
Date : le 10 février 2016 à 20h50
...je vis au maroc,mais je connais tres bien l europe puisque j ai fais mes etudes en france et mes experiences professionnelles m ont permis de voyager l espace shengen est-ouest et nord-sud...
le constat regardant la prostitution est sans appel sauf pour des personnes comme toi!
de londres,paris,milan,berlin,prague,varsovie,copenhaguen stocklom etc etc etc ...c est le meme probleme de prostitution qu au maroc!...

franchememt ...
Donc tu as toujours raison
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 10 février 2016 à 19h04
Tu ne connais pas 71 , c'est 69 et deux doigts dans ton cul .
Le Maroc est un pays parfais , il n'y ni putes , ni pédophilie , ni corruption , ni de voleurs .

Le MAROC C'EST LE PARADIS SUR TERRE .

Réville-toi , ou aller habiter au Maroc quelques mois surtout dans les villes , Tanger , Marrakech , Casablanca , Fes ou n'importe quelle ville marocaine , tu vas être malade si tu ouvre tes yeux .
waowww!..;)
Auteur : NY1000
Date : le 10 février 2016 à 16h21
"liberte de conscience"??
rien que ca?

dis moi doc gyneco,tu ne prend par hasard les marocains et les francais pour des cons ?

est ce que tu sais la vraie definition de la liberte de conscience?..bazzz!

concernant les scenes pornos censurees et bien d autres qui touchaient a la religion saches que c est le CSA francais qui les a retirees car jugees diffamatoires et touchaient a la dignite humaine en general...et a la liberte de conscience justement !

le fait que le CSA ampute ce torchon de film de telles scenes obscenes est une grande victoire pour le maroc ..qui une fois encore fait echec et mat a ses detracteurs..
Dernière modification le 10/02/2016 16:23
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