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Trafic de drogue : Said Naciri et Abdenbi Bioui lâchés par le PAM

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Le Conseil national du Parti authenticité et modernité (PAM) a indiqué, ce samedi, suivre les récents développements des investigations visant deux membres de la formation, qui exercent en cette qualité les fonctions de présidents élus au niveau territorial, en référence à Said Naciri et Abdenbi Bioui. Dans ce sillage, un communiqué parvenu a Yabiladi a confirmé le gel de l’adhésion partisane des deux mis en cause, «après des concertations internes». Selon l’instance, ce processus a été auto-initié en amont par les concernés eux-mêmes, «dans le but de ne pas influencer le cours de la procédure judiciaire, tout en laissant les actions et les activités du parti indépendantes de celles engageant individuellement des membres».

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné la poursuite en état d’arrestation de Said Naciri et d’Abdenbi Bioui, respectivement président du conseil communal des arrondissements de Sidi Belyout à Casablanca et président du conseil régional de l’Oriental, pour leur implication présumée dans le réseau de trafic international de drogue du dit «Escobar du Sahara».

Par la même occasion, le Conseil du PAM a fait savoir que «les instances du parti partagent la conviction que le statut partisan ou électoral n’accorde aucun privilège et ne confère aucune immunité» vis-à-vis du principe de la reddition des comptes, les membres de la formation étant «avant tout des citoyens et des citoyennes, qui jouissent des mêmes droits et accomplissent les mêmes devoirs, comme tous les autres» concitoyens.

Dans ce même sens, le conseil national a souligné  que le parti n’était «un refuge pour personne» et ne saurait servir ni de protection, ni d’immunité face à la mise en œuvre et à l’application de la loi. Par ailleurs, il a affirmé avoir confiance en «le professionnalisme et l’impartialité» des institutions sécuritaires, ainsi que «l’indépendance du pouvoir judiciaire, qui assure notamment les garanties légales de la présomption de l’innocence et d’un procès équitable».

A ce titre, le conseil a affirmé qu’il «respectera la décision juste et impartiale» qui sera rendue par le tribunal compétent, en se tenant à ses termes en prévoyant de son côté les effets juridiques qui en découleront.

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