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Après le Maroc, l’Algérie négocie l’achat de missiles balistiques chinois

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Photo d'illustration. / DR
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Après le Maroc, l’Algérie négocie avec la Chine l’achat de systèmes de missiles Sy-400, de courte portée, rapporte ce mardi Infodefensa. C’est la première fois qu’Alger commande des projectiles de ce type de Pékin, précise pour sa part un média russe spécialisé en armement.

Avant la guerre d’Ukraine, la Russie était la destination de prédilection des militaires algériens. Moscou a, en effet, déjà vendu à l’Algérie les missiles Iskander, également de courte portée, dont le baptême de feu avait été effectué à l'occasion d’un exercice tactique avec munitions réelles, organisé en janvier 2021 au sud de Tindouf, en face des frontières avec le Maroc et supervisé alors par le chef des armées, Said Chengriha.

Le SY-400 est très facile à entretenir lorsqu'il est dans l'arsenal et non utilisé. Contrairement à d'autres systèmes de missiles balistiques similaires, les conteneurs de missiles sont montés directement sur le châssis et les missiles peuvent y rester pendant des années, indique la source russe. Et d'ajouter que l'Algérie a commandé, en 2022, cinq drones de reconnaissance et d'attaque CH-5 à la Chine, ainsi qu'un mortier automoteur chinois de 120 mm. En 2020, le voisin de l'Est avait acquis des systèmes antichars chinois Red Arrow-12.

Le Maroc possède des missiles chinois de défense anti-aérienne FD-2000B d’une capacité de 250km et des systèmes de défense anti-aérienne à moyenne portée Sky Dragon 50.

En Algérie, la loi de finance 2023 a consacré 23 milliards de dollars à l’armée, soit une hausse de 130% par rapport à l’année dernière.

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