Pouvez vous me racontez l’histoire de Abdallah Ibn Sa’ad Ibn Abî as-Sarh avec sa mission qui était de rédiger le coran s’il vous plait ? Est il vrai qu’il s’est vanter de l’altérer ?
Comment pouvait-il l’altérer en toute tranquillité alors que vivaient des compagnons et califs qui on mémorisé le coran? Comment ont-ils pu le laisser faire dans ce cas?
Tu demandes si : Est il vrai qu’il s’est vanter de l’altérer ?
Selon qui Albin Michel ? lol
No, cette histoire est faible chez tous les Savant de tous bords.
Et admettons qu'elle soit vraie, il y a un quiproquo dans l'interprétation. Ils disent que le Prophète lui récitait : L'Audient, l'Omniscient, et qu'AbduLlah écrivait : Le Savant, le Sage. Et que le Prophète lui disait : Il l'est aussi. Ce qui en réalité ne confirmait pas ce qu'il a écrit à cet endroit, mais confirmait seulement qu'Allah soit ET Audient / Omniscient, ET Savant / Sage. AbduLlah n'avait pas saisi la nuance et s'était fait des films pensant que lui aussi pouvait alors recevoir la Révélation.
La vérité est que Sheytane s'est joué de lui, et après avoir été chargé de rédiger la Révélation il s'est détourné de l'Islam en rejoignant la Mecque.
Le jour du Fath (Libération de Makkah), il faisait parti d'une bonne dizaine de personnes qu'il fallait exécuter même s'ils étaient accrochés à la Kaaba au vu de la gravité de leurs actes.
Plus la confiance est grande, et la place rapprochée, plus haute la trahison sera perçue.
Mais la place qu'occupait Ohtmane (rLa) (troisième Calife de l'Islam) auprès du Prophète asws, et le fait qu'il soit son frère par allaitement a joué en sa faveur. AbduLlah s'est réfugié dans la maison d'Othmane ce jour-là, et l'a supplié d'intercéder auprès du Prophète pour son cas et qu'il regrettait ses actes...
Le Prophète asws a longuement hésité, mais devant l'insistance d'Othmane (rLa) qui était disons très convaincant en disant au Prophète : Sa mère m'allaitait moi en le laissant affamé, elle me portait moi en le laissant marcher..., le Prophète a fini par le gracier.
Par la suite il a longtemps évité de croiser le chemin du Prophète par honte, et lorsqu'ils se retrouvaient nez à nez il n'osait pas le regarder en face. Ce qui faisait sourire le Prophète asws.
Les morales que l'on peut tirer de cette histoire est que : 1 - Quoi qu'on fasse, les portes de l'Islam sont toujours ouvertes à ceux qui se repentent. On aurait pu penser qu'il a fait semblant de regretter pour pas être tué, mais son Islam a été très bon et il a été exemplaire par la suite dans de nombreuses situations (ne pas avoir pris part au conflit autour d'Othmane par ex...).
2 - Le pardon du Prophète asws pour préserver les intérêts de tous, sans parler de l'acceptation des compagnons du jugement du Prophète, et leur acceptation d'AbduLlah lui-même.
3 - L'altruisme est la clé du savoir vivre. Le Prophète aurait pu le faire tuer à juste titre pour sa haute trahison, mais cela aurait affecté Othmane et même s'il aurait compris la décision prise par le Prophète ça aurait pu créer des failles.
4 - Les liens du sang sont forts et qu'il convient d'intercéder pour les siens, si ces derniers admettent leurs erreurs.
5 - Et en passant, toujours vérifier la véracité des histoires et ne prendre que des spécialistes, car si on devait croire tous ceux qui se disent penseurs en Islam, on serait comme le chinwi du forum à croire que la cigarette est permise pendant le jeûne, et que les femmes peuvent prier pendant leurs menstrues...
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